Les Suédois encore une fois ont donné le ton dès les débuts de la pandémie dans leurs décisions pour aborder la question du coronavirus. Ils ont eu le courage et l’intelligence de procéder en tenant compte des enjeux de santé globale de la population et non seulement de ceux de la protection et des barrières à la transmission du virus.
Les enfants ont donc, par bonheur, été partiellement épargné des pires conséquences liées au confinement et à l’isolement social que nous expérimentons au Québec.
On a gardé les écoles ouvertes tout autant que les petits plaisirs de la vie sociale quotidienne. Cela n’a aucunement empêché des mesures fortes de protection sanitaire et des résultats comparables aux nôtres, en terme d’hospitalisations et de décès, avec cependant moins de dommages collatéraux.
L’être humain est fortement social. Tout empêchement à ce droit essentiel de santé globale risque de devenir contre-productif et conséquemment entraîner encore plus de dommages. Faire confiance à l’intelligence des personnes, malgré certaines exceptions, est toujours un outil gagnant dans un monde démocratique.