Notre cour est grande comme la terre et elle sert à différents usages. On y joue, on y danse, on y mange et on la veut la plus belle et propre possible. Pour certains, elle sert parfois de poubelle ou d’entreposage, laissée en friche ou en abandon, mais pour la plupart, elle se veut belle. Ce ne peut être qu’une simple galerie ou un balcon suspendu ou même un parc voisin mais il s’agit tout de même d’une cour et toutes les cours forment ensemble, une grande partie de notre planète.
Or pour ce qui est de la terre entière, l’idée est la même. Le problème c’est que nous agissons à peu près tous comme si elle était une poubelle vaste et sans fond qui ne nous concerne pas. Le fameux «pas dans ma cour» s’applique très bien quand on considère l’environment global de notre chère planète. Même les grandes autorités du Cop26 en ont fait un grand «bla, bla, bla» comme la si bien résumé Greta. Devant l’irréversible état de délabrement de notre planète, les grands de ce monde ont accouché timidement d’une souris. Le prochain rendez vous, d’ailleurs, qui n’aura peux être jamais lieu, sera déjà trop tard si on se fie aux données des scientifiques. On n’a pas vu ou voulu voir l’urgence de la situation. Un grand rendez-vous manqué pour l’humanité.
Notre coeur lui est un peu comme notre cour, grand comme le monde. Il sert aussi à différents usages, on aime, on partage, on s’attendrie et on se reproduit grâce à son pouvoir et à sa force. Pour certains, il peut ne pas servir à grand chose et il perd vite de sa puissance quand la peur, l’isolement ou les blessures qu’il a subi l’empêchent de bien fonctionner. Quand le coeur est en peine ou en panne, le «monde», trop souvent, n’y porte pas attention ou l’ignore carrément selon le même principe du «pas dans ma cour». Il est ainsi souvent trop tard pour apaiser les gens qui souffrent ou même pour sauver des vies. Plusieurs grands rendez-vous sont ainsi manqués.
L’environnement est aussi une affaire de coeur, d’où mon propos aujourd’hui. Ce sont souvent de petites gestes qui permettent d’aller plus loin dans le respect de notre monde. Il est clair qu’on ne doit pas attendre que les décideurs décident. Je pense qu’il ne le feront pas de si tôt. Pour notre part, on peut changer pour une auto électrique, baisser notre chauffage, cesser de polluer avec le plastique. On peut aussi éviter de jeter nos cannettes ou les sacs de McDo sur le bord des routes. Ce sera déjà un début de prise de conscience pour sauver la planète.
Pour le coeur, plus on l’utilise pour aimer, pour supporter, pour encourager, pour motiver nos proches et notre entourage, plus cet organe ultrasensible pourra servir à sauver le monde. C’est bien ainsi que le monde existe dans un grand geste de respect de la terre et des hommes.