Voilà que la troisième vague nous arrive telle que prévue. Après deux vagues, on commence à être habitués aux mesures à prendre qu’on nous répète inlassablement dans les radios et dans les journaux. On ne peut plus les entendre et on y réagit mal comme si c’était une propagande politique s’adressant au petit peuple jugé inapte à de protéger tout seul.

Je suis tanné de … même si ma formation et mes connaissances me permettent de reconnaître le réel danger d’une pandémie qui n’en finit plus. Je suis surtout tanné des messages contradictoires, des réflexions en catiminie, des influenceurs de la santé publique en huis clos et du contrôle politique qui finit par nous achever par leurs paroles vides et inquiétantes. On se sent impuissants, malmenés, infantilisés et coupables alors qu’on devrait tous se serrer les coudes dans l’adversité comme un bon peuple solidaire.
Ce qui me blesse le plus, c’est le traitement qu’on nous fais subir comme si on était tous des délinquants potentiels ou pire, des criminels mis à l’amende d’avoir trop voulu vivre comme des humains normaux. Voir nos proches c’est solidifier les liens familiaux au moment où nous en avons le plus besoin dans une période de grand stress.
Le pire, c’est que maintenant, ce sont les enfants que l’on rend coupables et dangereux, ceux et celles par qui le mal arrive. On n’ose pas les vacciner faute d’études sur le sujet. Ils n’osent plus nous regarder en face, ils se sentent coupables de peux-être nous faire du mal, ils ne savent plus quoi penser et on ne leur dit rien. On les manipule comme des marionnettes, un jour à l’école, l’autre en confinement, parfois un peu libre dans leur bulle, d’autres fois non. Ils se rendent bien compte que les adultes leur cachent des choses et qu’eux n’ont qu’à obéir.
La santé mentale et sociale des jeunes est au plus mal. Là-dessus, il y a consensus. Même leur santé physique en prend un coup. Pouvons-nous maintenant s’entendre pour répondre à leurs besoins de clarté, de confiance et de sécurité. Ils ne sont coupables de rien, ils sont plutôt victimes de nos manquements et de nos erreurs. Nous leur laissons un monde en grande transformation, au bord du précipice. La moindre des choses c’est de leur montrer le plus grand respect.
Vous n’êtes pas tannés de…