Bientôt un mois de pandémie, de faux espoirs, d’inconnus et de nouvelles stressantes. Rien ne vas plus dans un monde changé, cloîtré et en attente d’une bonne nouvelle qui, on le souhaite, durera plus qu’un jour. Or les jours se suivent et se ressemblent dans une grande monotonie. Le plus inquiétant dans cette histoire, c’est le comportement des humains vivant dans une telle situation.
On est tous un peu plus inquiets mais aussi plus bourrus et impatients. Le «chacun pour soi » y trouve un terrain fertile. On vit une ère de «pas dans ma cour» extrême. L’envie, la dénonciation et le jugement rapide tiennent lieu de nouvelles valeurs. La Société est malade et la pire maladie apportée par ce virus concerne bien plus ses effets collatéraux sur l’exploitation du côté sombre des humains que sa dangerosité intrinsèque. Vous me trouvez sombre, oui un peu. Les non-dits, les coup-bas et les attaques personnelles se retrouvent de plus en plus derrière des écrans anonymes ou dans des rencontres qui lancent des rumeurs à tout vent. L’éloignement, l’absence de contact et le laissez aller à nous-mêmes créent de l’incompréhension et une certaine paranoïa systémique car plus rien n’est clair entre nous.
On se doit, comme être humain intelligent, de ramener nos valeurs fondamentales au front. Puisqu’on est en guerre autant la faire ouvertement pour une noble cause et mettre notre côté «victime» de côté. Luttons donc ensemble pour rattraper le terrain que nous avions conquis à travers les temps. De quelles valeurs parlons-nous en particulier, pour être clair? De l’AUTHENTICITÉ, de l’EMPATHIE, du RESPECT, de la DISPONIBILITÉ et de l’HUMILITÉ
Dans l’AUTHENTICITÉ, rien n’est faux et elle se manifeste par de la transparence, de la bienveillance, de la conformité, de la vérité, de la sincérité et de la profondeur. Dans cette personne entière, on retrouve l’être humain social idéal.
Le RESPECT, c’est le sentiment de considération envers autrui, celui qui permet d’accepter ses différences et ses contradictions. Il n’y aura donc pas de jugement hâtif et le seul objectif sera de développer une relation saine et absente de biais.
L’EMPATHIE, tout le contraire de l’APATHIE, c’est la capacité de joindre l’autre, de comprendre ce qu’il ou qu’elle ressent, ses pensées, ses émotions, ses particularités. Il s’agit dans ce cas d’une grande ouverture propre à une relation humaine constructive.
La DISPONIBILITÉ c’est un véritable don de soi et cette capacité d’être au service d’autrui quand il le faut et au moment opportun, sans arrière pensée et sans besoin de rétribution ou de reconnaissance.
L’HUMILITÉ vient du mot latin «humus» et permet de respecter l’organicité et la vulnérabilité des personnes et des choses. On vient tous du même sol et des mêmes racines, seul diffère notre mode de croissance personnelle lié à notre environnement. L’humilité permet de reconnaitre ses propres limites et faiblesses avant d’agir auprès d’autres êtres humains en état de besoin.

Une fois reconnus ces grandes valeurs, on peut maintenant se permettre d’agir auprès des personnes dans le besoin et pourquoi pas les enfants d’abord, les grandes victimes de la pandémie avec nos ainés. Armés de ces grandes valeurs, nous pouvons agir librement avec eux, car un grand ménage s’impose à plusieurs niveaux. L’éducation, la santé, la protection sont à remettre en question. Les conditions de vie, l’équité, sociale, l’accès aux services de base, les places en garderie, les droits des enfants, tout est à remettre en question. Commençons maintenant sur de bonnes bases et surtout sur ls valeurs qui nous tiennent à coeur.