Pourquoi parler de santé globale, parce qu’elle tient compte de tout ce qui touche l’être humain qui est drôlement malmené en ces temps difficiles. Pourquoi en temps de pandémie, parce que les priorités sont mises sur la protection physique contre un virus obscur en oubliant la composante globale particulièrement chez les enfants et les jeunes, les grands oubliés de cette époque avec les personnes âgées en perte de contrôle. Donc les plus vulnérables!
L’être humain est social et sociable en plus d’être composé d’un fort pourcentage d’eau et d’une sensibilité émotive très forte. Il a besoin de bouger, de faire des contacts et de s’amuser. Confiné, il perd ses repaires, il s’alourdit et il risque de dépérir et de se noyer. Les vieux ainsi confinés souhaite mourir et en finir. Les enfants eux s’isolent davantage, ils se sentent moins aimés, is deviennent anxieux et agités et ils perdent l’intérêt et la motivation de réussir.
Il faut donc faire un choix, soit la protection totale contre le virus et la micro-gestion de nos moindres gestes, soit le bon sens, le risque calculé et la joie de vivre. Pour les enfants, la voie est claire, il faut les ramener à une nouvelle normalité, du plein air en grande quantité, des camps de créativité et de socialisation, un retour à l’école ou à la garderie. Pour les adolescents en mal de liberté, permettre des rencontres d’amis, des fréquentations de copines, des liens scolaires obligatoires, de petites job payées cet été et le rêve de revenir à l’école en septembre en présence pour l’espoir.
On commence maintenant. Pas besoin de demander l’autorisation, on est assez grands pour se protéger et pour jouer dans les quartiers. On veut pourtant l’appui du gouvernement qui est là pour notre sécurité mais aussi pour notre bien être.